PARKOUR


Projet Parkour, dispositif urbain.
Commanditaire : DGJOPGE Ville de Paris
MOE partenaire : PMA + VV
Réalisation : Pro Urba
Livraison 2024.

« Parkour » est un dispositif urbain conçu et réalisé rue Charles Hermite dans le 18ème arrondissement de Paris, pour dynamiser et réactiver les pratiques et les usages de la rue, notamment à proximité du square Charles Hermite. La rue est adossée à un quartier d’îlots résidentiels avec des commerces, des écoles, élémentaire et secondaire, un parc, une église, un espace de glisse pour skates, rollers et trottinettes, un complexe sportif, à côté du tout nouvel Arena.

Il s’agit d’un parcours monochrome rouge-orangé, aux formes simples et ludiques, constitué de marquages au sol, sur les murs et les grilles, et de mobiliers-agrès, qui incite au jeu et à l’activité physique, sur un large trottoir passant, accueillant les moments de sorties d’écoles, d’amusement et de détente sur le seuil du parc, dans lequel on peut se rendre, plus au calme, à l’ombre et au frais en été. Ce dispositif permet d’utiliser plus facilement, à certaines heures de la journée, un espace public partagé avec des usages plus problématiques liés à la consommation de drogue et au deal. L’espace public redevient collectif, plus accueillant et plus vivant.

Marquages PU.
Mobiliers acier et EPDM.

Trame dimensionnelle 0,5 m.
Linéaire 135 m.

1/8

PODIUM


Projet Podium, gamme de mobiliers urbains.
Village des athlètes des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Commanditaire : SOLIDEO.
Fabricant : Sineu Graff.
Design : Alexandre Moronnoz
Conseil Accessibilité : Tactile Studio.
Conseil Paysage : Wald.
MOE VOP : TER + Studio 5.5
Études 2020 – 2023.
Prototypes 2023.
Livraison 2024.

Podium est un projet de gamme de mobilier urbain inclusif, actif et climatique. Elle est destinée au Village Olympique et Paralympique aux portes de Paris en Seine-Saint-Denis. Inclusive, elle est conçue pour accueillir tous les publics, (âges, genres, aptitudes et handicaps). Active, elle hybride des agrès simples aux formes courantes des assises pour stimuler le pratique du sport. Climatique, les assises et les plateaux en bois restent tempérés en été comme en hiver pour le confort des usagers.

La gamme Podium se prête à de multiples configurations et implantations qui favorisent l’inclusivité et la rencontre, et s’adapte discrètement, avec pudeur et élégance, à tous les publics. Elle est constituée d’objets standards, dont la légèreté visuelle et la simplicité formelle, la sobriété et la robustesse des matériaux contribuent à un espace public apaisé et durable. Aucun récit symbolique ne vient dramatiser ou imposer une histoire a priori, avant même que les usagers utilisent ces objets. Les mobiliers accueillent l’histoire des personnes qui vivent dans l’espace public. S’assoir en hauteur sur un dossier pour contempler la ville, s’allonger à l’ombre d’un arbre, utiliser une chaise individuelle pour lire un livre sans être dérangé, partager un repas ou un gouter sur une grande table banquet, arrêter sa course pour réaliser quelques push-ups avant de repartir, profiter d’un fauteuil élargi à deux accoudoirs pour se relever facilement, toucher la surface continue entre l’assise et le dossier lorsqu’on est mal-voyant pour s’installer en toute sécurité, etc.

Matériaux recyclables.
Acier galvanisé.
Bois mélèze brut.
Montage mécanique.

Trame ergonomique et structurelle 66 cm.
Hauteur d’assise 48 cm.
Longueur banquette 2,7 m.
Largeur fauteuil 90 cm.
Largeur chaise 60 cm.
Carrelet bois 45 x 45 mm.

1/22

AROBASE EXTENDED


Projet Arobase Extended, mobilier urbain.
Fabricant : Sineu Graff.
Première implantation : Ville de Grenoble.
Livraison 2023.

Cette version inclusive et climatique du mobilier modulaire « Arobase », permet de programmer différents espaces urbains, d’élargir l’accueil de toutes et tous, et de répondre au confort climatique avec des matériaux tempérés comme le bois et les teintes claires pour éviter l’accumulation de chaleur.

Le système technique simple et robuste, composé de modules élémentaires, permet de configurer une série d’objets qui répondent aux besoins des lieux : rue, place, parc, rue piétonne, cour d’école, etc.
La fabrication des composants à la demande et leur montage en quelques pièces, facilitent les opérations de maintenance et de réparation.

Tôlerie acier.
Découpe laser, cintrage et mécano-soudure.
Bois mélèze.
Ancrage par carottage.

Dimensions variables.
Largeur 40 à 60 cm.
Longueur 70 à 300 cm.
Hauteur 20 à 750 cm.

1/10

CLIM


Commande de climatiseur connectée pour Netatmo.
Nom du produit : Commande Intelligente de Climatiseur.
Compatibilité HomeKit, iPhone, iPad, Android phone.
Compatibilité assistants vocaux Apple Home, Google Home, Amazon Alexa.
Commercialisation 2023.

C’est un objet-relais qui permet de télécommander et régler, sur place ou à distance, le climat et la température d’une habitation depuis un smartphone. L’application permet de scénariser, de programmer, de suivre et d’analyser le confort thermique et la consommation d’énergie au plus près des usages et habitudes de vie des utilisateurs.
Le relais se fixe au mur ou peut-être posé sur un meuble dans la même pièce que l’appareil de climatisation grâce à une communication infrarouge à 360°. Il est compatible avec tous les climatiseurs et pompes à chaleur air-air. Le produit se connecte en Wi-Fi et contrôle le climatiseur par infrarouge.
L’objet est dessiné en dôme pour communiquer à 360°. La conception et le développement d’une texture de surface mate et légèrement grainée, pour le plastique noir infrarouge (généralement lisse et réfléchissant), adouci la perception de l’objet en le rendant plus doux et plus discret.

Boitier ABS injecté.
Électronique.
Connexion Wi-Fi et télécommande infrarouge.
Alimentation filaire.

125 x 65 x 20 mm.

1/1

BITUMINOSA PARK


Projet Bituminosa Park, jardin urbain.
Commanditaire : Lausanne Jardins.
Edition 2024 : « Entre l’eau et nous ».
Concours 2023.

Pour intensifier la porosité des sols en asphalte aux surfaces urbaines toujours croissantes, le projet Bituminosa Park propose d’expérimenter la perforation plantée d’une surface bitumée.
Le procédé mécanique de perforation par carottage est ici détourné pour expérimenter le potentiel industriel et sériel d’une solution qui augmenterait la porosité de ces sols, leur capacité à absorber les eaux de ruissellement et à favoriser l’évapotranspiration via la terre et le végétal.
Bituminosa Park est un concept de réhabilitation des sols bitumeux existants mettant en scène le matériau bitume et une famille végétale appelée Psoralée bitumineuse. Cette plante dégage une odeur de goudron lorsque l’on froisse ses feuilles.
Cette convergence odorifique entre le matériau chimique et la plante naturelle provoque un télescopage sensoriel entre l’artificiel et le naturel propre à encourager une réhabilitation sensible et une transformation douce des sols bitumineux imperméables en surfaces respirantes.

Le projet met en espace un jardin d’asphalte planté où se développe la culture de l’herbe au bitume ou trèfle bitumeux (psoralée bitumineuse ou Bituminaria bituminosa).
La trame organisée des plants de psoralée mime les rangs de vignes plantés au bord du Lac Léman. Elle trouve sa place sur les bords du Lac, en terrasse, sur l’esplanade des Cantons.
Le pied de chaque plant est protégé par un marquage circulaire blanc qui renvoi le rayonnement lumineux pour diminuer localement l’accumulation de chaleur dû au bitume noir. En passant à proximité de cette zone plantée ou en traversant les rangs, chacun pourra s’assoir un moment et profiter de cette nouvelle forme de jardin pour se reposer et contempler un instant ce paysage commun métamorphosé.

La Psoralée bitumineuse (Bituminaria bituminosa) est une plante vivace dicotylédone, de la famille des Fabacées (ou légumineuses). Cette espèce pousse en bordure des champs ou des chemins. Plutôt méditerranéenne, cette plante vivace pousse dans le sud de la France et les milieux arides. Ses fleurs sont organisées en faux capitule, ses tiges longues, sont fines et assez peu ramifiées. Elle forme des touffes ayant en moyenne 50 cm de haut. Elle fleurit de mai à septembre. Sa croissance est rapide sur un sol drainant même pauvre et résiste aux basses températures jusqu’à – 20°C. Les semis sont réalisés au printemps, exposés en plein soleil (température idéale supérieur à 18 °C). Le repiquage se fait 1 à 2 mois après, sans fertilisation, avec un arrosage à la plantation.
Cette plante colonisera les territoires plus au nord avec le réchauffement climatique. A Lausanne, elle s’adaptera, pour le projet, aux surfaces chaudes et sèches des asphaltes.

Carottages mécaniques.
Marquages résine blanche.
Pots et assises acier.
Plants de Bituminaria Bituminosa.

Dimensions 8 x 8 m.
Trame 1 x 1 m.

1/6

PLACETTES


Projet Placettes, dispositif urbain « Place aux enfants ».
Commanditaire : Ville de Grenoble.
Fabricant : Tôlerie Forézienne.
Livraison 2023.

Le projet Placettes est un dispositif urbain générique composé de marquages et de mobiliers urbains, permettant d’identifier les rues de la ville de Grenoble transformées en « Place aux enfants ». Nouvellement aménagées en espaces piétons pour les enfants, devant les écoles maternelles et primaires dans tous les quartiers, chaque rue, déminéralisée et végétalisée, est équipée de Placettes pour les trois séquences principales : l’entrée, le parvis et le linéaire.

L’entrée jardinée permet de tenir à distance les véhicules motorisés en changeant la perception de la rue, qui se rapproche désormais d’un parc ou d’un jardin. Le parvis central est le lieu de regroupement devant l’école. Le linéaire de voirie devient un espace dédié aux piétons, aux activités extérieures, ludiques et sportives.

Les différentes Placettes sont composées d’un marquage au sol et d’un mobilier, constituant le principe actif d’une réappropriation de la voirie par les enfants en redéfinissant un rapport ludique au sol.
Le langage formel du dispositif, des marquages et des mobiliers, est géométriquement simple. Les surfaces, les structures tubulaires sont généreuses et arrondies, dans une teinte très claire et réfléchissante. Les éléments en bois apportent douceur et chaleur.
Les marquages au sol sont réalisés en blanc pour abaisser la température des revêtements sombres en été. Ces surfaces géométriques blanches se combinent comme de petits névés rafraichissants sur lesquels on peut se retrouver, se donner rendez-vous ou dessiner.
Les mobiliers sont également peints en blanc. Ils prolongent les marquages au sol en émergences réfléchissantes qui se détachent du paysage urbain. Les surfaces utiles et les éléments préhensibles sont réalisés en bois, pour tempérer, en été comme en hiver, les zones en contact avec le corps.

L’entrée jardinée est composée d’une signalétique « Place aux Enfants » et de fosses végétales aux contours tubulaires pouvant servir de poutres d’équilibres. La spatialisation de ces éléments est organique pour casser le plan rectiligne imposé par l’automobile. La signalétique d’entrée est réalisée selon la configuration de la rue, soit par une typographie 2D au sol, soit par le mobilier « Cairn ». Ce mobilier est composé de lettres mobiles avec lesquelles les enfants peuvent jouer pour recomposer le titre de ce lieu conçu pour eux et, ainsi, exercer et activer leur apprentissage de l’écriture et de la lecture sur la signalétique en plein espace public. Une manière de leur dédier l’espace et les objets urbains.

Le parvis devant l’école est équipé d’une « Plateforme » qui propose un mobilier central à partager, autour duquel on peut se regrouper, s’assoir, jouer, attendre, se mettre debout à hauteur d’adulte pour les enfants, se mettre debout pour chercher son enfant du regard au-dessus de la foule à la sortie de l’école, etc. Légèrement incliné, la pente de la plateforme permet de régler sa hauteur d’assise sur le pourtour en fonction de sa taille et de stimuler la motricité des jeunes enfants incité à la grimpe dans un paysage urbain entouré de montagnes.

Le « Playground » implanté sur une partie du linéaire de la chaussée, entre l’entrée et le parvis, permet d’animer, de stimuler et d’inciter les pratiques de jeux et les pratiques sportives (jeu de ballon, installation libre d’un filet, …), modifiant et transformant ainsi la perception d’un axe de circulation en un véritable territoire ludique.

Marquages au sol en résine.
Tôlerie et serrurerie inox.
Peinture industrielle.
Bois massif classe 4.
Fraisage bois.

Dimensions variables

1/26

BRUM


Projet Brum, mobilier de détente et de rafraîchissement.
Fabricants : Tôlerie Forézienne et Bro Systems.
Commercialisation 2022.

Le phénomène des îlots de chaleur nous amène à faire évoluer les dispositifs de rafraîchissement urbain en actualisant les fonctions de repos, d’ombrage, de fontaine et de brumisation.
Le projet Brum est un petite île de fraicheur, une forme nouvelle dans la ville, qui permet d’abaisser la température localement de 5°C. L’hybridation des fonctions d’assises, d’abris et de brumisation permet à l’objet d’être utilisé en toute saison, par de très fortes chaleurs, pour se protéger du soleil et se rafraîchir, ou, comme abris lors d’une averse de pluie. La hauteur modérée de la plateforme d’assise permet aux enfants de s’approprier le dispositif comme une petite scène, un podium ou un refuge.

Ce mobilier ouvert, panoramique et partagé, peut être installé de manière pérenne ou temporaire dans les lieux publics. Il est auto-stable et déplaçable pour offrir un point de repos et de fraîcheur dans différents contextes urbains très souvent minéraux (une place, une cour d’école) ou participer aux îlots de fraîcheur existants (comme les parcs et jardins).
Sa simplicité formelle et géométrique favorise son insertion paysagère, de manière discrète et peu bavarde, pour laisser place à la clarté des fonctions et des usages.

Cette sobriété génère également des économies de matières et d’énergie dans sa mise en œuvre. La diffusion séquencée d’un brouillard, par déclenchement manuel ou programmé, permet de minimiser la consommation d’eau sur une journée, ne dépassant pas la quantité d’une douche par jour, avec, par exemple, des séquences de 20 secondes toutes les minutes à partir d’une température de 28°C (seuil de conduction calorifique air/peau).
Le parasol équipé d’un panneau solaire alimente la pompe à eau en électricité.

Un bac de plantation peut être inséré au centre de l’assise autour du poteau central offrant une proximité agréable avec le végétal, qui profite également de la brumisation en été.
Les teintes du mobilier sont claires et mates, avec une priorité donnée au blanc, qui renvoie fortement le rayonnement solaire, pour éviter les surfaces brûlantes en été et diffuser un maximum de lumière naturelle sous le parasol.
Le bois pour l’assise offre un confort et un toucher agréable et tempéré en été comme en hiver.

Tôlerie acier.
Découpe laser, cintrage et mécano-soudure.
Bois, lames en robinier.
Circuit et buses de brumisation.
Panneau solaire.
Électronique, capteurs et programmes de diffusion.

2,5 x 2,1 m.

1/3

CO


Détecteur de monoxyde de carbone connecté à internet pour Netatmo.
Nom du produit : Détecteur de Monoxyde de Carbone Intelligent.
Compatibilité HomeKit, IPhone, IPad et Android phones.
Commercialisation 2021.

C’est un objet-capteur simple et discret. Il surveille en temps réel le taux de monoxyde de carbone (CO), un gaz invisible, inodore et potentiellement mortel, dans un espace domestique équipé d’appareil à combustion comme une chaudière, une cheminée, un poêle ou une gazinière.
Le détecteur vous alerte grâce à son alarme de 85 dB, et une notification immédiate sur votre smartphone vous permet de prévenir vos proches si vous êtes absent de votre domicile. Sa fonction Auto-Test permet de garantir son bon fonctionnement et de vous avertir de tout dysfonctionnement le cas échéant. Le détecteur est équipé d’une batterie dont la consommation a été calculée pour une autonomie de 10 ans, correspondant à la durée de vie maximale de tout détecteur de CO.
Un objectif fort du design a été de simplifier au maximum l’aspect de l’objet, en diminuant la perception habituellement très technique et réglementaire, de ce type d’équipement.

Boitier ABS injecté, feuille métal perforé.
Électronique.
Capteur électrochimique.
Alarme 85 dB.
Connexion Wi-Fi et Bluetooth Low Energy.
Batterie intégrée autonomie 10 ans.

100 x 100 x 23 mm.

1/4

INHALATOR


Inhalator est un objet urbain partagé, de respiration et de rafraîchissement.
Edition FAIRE 2019 : www.faireparis.com
Partenaire projet : Pavillon de l’Arsenal : www.pavillon-arsenal.com
Partenaire technique : Elioth, atelier d’ingénierie, (Egis Concept).
Publication de l’étude : printemps 2020.

Inhalator est un objet urbain partagé, de respiration et de rafraîchissement : un inhalateur d’air iodé, un brumisateur, une fontaine à air frais ou une paroi climatique.
Les espaces urbains structurés par des dispositifs liés à la rentabilité́, (densité́, vitesse, réchauffement, …), peuvent mener à différents types de stress provoquant un déséquilibre physiologique.
Cet « objet-paroi » permet de modifier ponctuellement le climat d’un espace urbain en le rafraîchissant lorsqu’il fait chaud et propose à l’usager de ré́-expérimenter physiquement sa respiration. Inspirer un air frais chargé en iode pour regonfler sa cage thoracique et réamorcer une respiration apaisée.
L’origine culturelle du projet sont les bâtiments de graduation, ou inhalatorium, du 17 et 18ème siècles : un bâtiment de graduation se dit, dans les salines, d’un bâtiment destiné à faire évaporer l’eau dans laquelle le sel est dissous.
Une architecture ouverte aux vents filtre l’eau salée à travers des fagots d’épines empilés pour augmenter la salinité́ de l’eau après plusieurs cycles.
Le projet Inhalator mime ce principe pour évaporer et diffuser une brume iodée. De l’eau chargée en sel ruisselle entre les tasseaux de bois de la trame centrale. Le volume d’eau remonte et circule en boucle comme pour une fontaine grâce à une pompe électrique alimenter par des panneaux solaires.
La ventilation naturelle du site d’implantation traverse la trame pour former une légère brume et charger l’air en iode, formant un microclimat.
Les espaces à forte ventilation naturelle sont adéquats pour l’implantation de cette paroi filtrante, qui peut être dupliquée pour former des espaces d’immersion.

Le design de cet objet urbain à pour objectif premier de rafraîchir l’air des espaces urbains, en apportant une sensation de frais et de bien-être aux personnes à proximité.
Le ruissellement, par gravité, de l’eau à travers la trame de tasseaux de bois génère une légère brume qui rafraîchit l’air environnant.
L’étude de préconception menée avec le bureau d’étude Elioth nous a permis de comprendre et de chiffrer les incidences, d’une part, des dimensions du format du dispositif sur le rafraîchissement obtenu à proximité́, et, d’autre part, des contextes d’implantation à privilégier.
Le format du dispositif doit être assez grand pour couvrir l’angle de vue de l’usager (dénomination technique : angle solide) et lui garantir une immersion dans un air rafraichi de quelques degrés, à proximité́ du dispositif.
L’implantation du dispositif dans un contexte ombragé, déjà̀ fortement rafraîchi, abaisse encore la température.
L’implantation du dispositif sur un site ayant une bonne ventilation naturelle favorise l’évaporation et la brumisation de l’eau ruisselante à l’entour.
Ainsi le dispositif INHALATOR concourt à amplifier le pouvoir rafraîchissant des environnements urbains aérés, et ceux déjà̀ ou bientôt végétalisés.

Après différentes simulations avec un dispositif de format réduit (2 m2 à la vertical), comprenant des calculs de température de surface, de pouvoir de rafraichissement, de confort, d’angle solide, de dimensionnement des surfaces humides, sur le rôle de l’ombrage ; la piste de la grande échelle apparait comme la solution prometteuse.
Le foisonnement et la répétition de parois rafraichissantes, pourront conduire à des gains de 3° (PET) de température ressentie en moins pour l’utilisateur, avec un dispositif sans ombre lors de saisons estivales et de fortes chaleurs comme les périodes de canicule. Ainsi, le gain de confort pourra être augmenté en profitant d’un dispositif avec ombrage pour atteindre 7°.
Une recherche est également menée afin de définir une implantation en milieu urbain optimale, dans une situation de bonne ventilation naturelle et pour un effet de rafraîchissement et de diffusion d’air frais encore amplifié.

Structure inox.
Habillage inox.
Trame de tasseaux bois imputrescible.
Circuit d’eau (salée) autonome ou raccordé (eau potable).
Appoint périodique en eau (et équilibre du taux salin).
Alimentation électrique (réseau ou solaire).

Dimensions optimales : 6 x 3 x 0,50 m.

1/6

SERRURE


Serrure connectée à internet pour la société Netatmo.
Nom du produit : Serrure et Clés Intelligentes.
Lauréat des CES Innovations 2020 Design and Engineering Award.

Commercialisation 2023.


La serrure et ses clés permettent de gérer et partager l’accès à la maison. Les clés numériques et l’application smartphone communiquent avec la serrure pour autoriser l’ouverture et la fermeture de la porte. Une clé peut être activée et programmée depuis l’application pour recevoir des amis ou des locataires, ou, désactivée en cas de perte par exemple.
Les habitudes liées à l’utilisation d’une clé pour ouvrir une porte sont conservées. L’usage de la force manuelle sur la clé ou la molette d’ouverture permet de réduire la consommation des batteries au minimum et d’avoir une grande autonomie et durabilité du système.
La serrure est conçue pour résister aux tentatives d’effraction physiques comme informatiques.

Compatibilité HomeKit.
Cylindre européen électronique acier inox.
Poignées aluminium.
Clés acier inox.
Communication Bluetooth et NFC.
Alimentation batteries.
Autonomie de 2 ans.
Port microUSB de secours.
-

145 x 50 mm.
58 x 23 mm.

1/3

VOX


Projet Vox, mobilier urbain.
Commanditaire : Ville de Grenoble.
Fabricant : Tôlerie Forézienne.
Livraison septembre 2019.

Le projet Vox choisit de lier la communication instantanée (les discussions de rue), l’information locale (celle des quartiers) et la diffusion institutionnelle à l’échelle de la Ville, pour favoriser la convivialité urbaine, les rencontres et les discussions à l’endroit même de la diffusion d’information.

Principalement constitué d’une gamme de panneau d’affichage urbain, le projet Vox décline des objets complémentaires pour élargir les situations de communication à des typologies participatives et ludiques, comme le libre affichage à l’échelle d’un quartier, ou, un temps de communication orale dans l’espace public.

La Ville a souhaité se réapproprier la gestion de l’affichage urbain pour repenser les usages. Une occasion de concevoir un système de communication et d’information qui réponde aux nouveaux objectifs attendus par les citadins. Tout d’abord, la réduction des formats d’affiches qui permettent d’éclaircir le paysage. Ensuite, en situant l’affichage commercial dans les réseaux de transport, le reste de l’espace urbain peut vivre avec de l’information publique et le libre affichage local. Enfin, la conception des panneaux intègre les compétences et les procédures des services de communication, de gestion et de maintenance de la Ville pour optimiser l’économie du système et pérenniser son utilisation dans le temps.

Supports imprimés réutilisables.
Système modulaire.
Tôlerie et serrurerie inox.
Peinture industrielle.

Formats A2, A1 et A0 maximum.

1/11

SONNETTE


Sonnette connectée à internet pour la société Netatmo.
Nom du produit : Sonnette Vidéo Intelligente.
Compatibilité IPhone, IPad et Android phones.
Lauréat des CES Innovations 2019 Design and Engineering Award.
Commercialisation 2019.

L’identification de l’objet et de ses fonctions est immédiate. Un volume minimal et compact est divisé en trois surfaces : le bouton de la sonnette, la grille son et la caméra.
La sonnette connectée permet de répondre à un visiteur là où vous êtes, dans une pièce de votre domicile, à votre travail ou en vacances, depuis l’application de votre smartphone.
La détection de personne vous informe également des passages devant votre porte.

Boitier ABS injecté, aluminium et verre.
Résiste aux intempéries, protection HZO.
Electronique.
Qualité vidéo Full HD 1080 p.
Fonction HDR.
Vision nocturne, LED infrarouge.
Microphone et HP haute qualité.
Connexion Wi-Fi chiffrée.
Stockage local, carte microSD.
Alimentation filaire.

135 x 45 x 29 mm.

1/2

COLOR BLOCKS


Projet Color Blocks, système d’objets urbains.
Campus Paris-Saclay, ZAC du Moulon.
Commanditaire : EPA Paris-Saclay.
Fabricants : Tôlerie Forézienne, Mobilum et Tactile Studio.
Etudes 2018 – 2019.
Livraison 2022.

Le mobilier Color Blocks permet de programmer différents dispositifs urbains sur la base d’un système d’objets élémentaire et modulaire coloré, pour répondre aux usages et aux pratiques selon les contextes et les situations d’implantation.

Permettant les hybridations d’usages, les enchaînements et les scénarios fonctionnels, le mobilier intègre en douceur les fonctions technologiques et leurs services associés, en se positionnant dans la continuité des usages classiques. Les configurations d’aménagement peuvent être expérimentées dans le temps pour être modifiées en fonction des attentes et des évolutions des sites.

Tôlerie.
BFUHP.
Peinture Industrielle.
Électronique embarquée.
Équipement électrique.

Dimensions variables.
Module de base de 70 x 50 x 45 cm.

1/27

ILOTS


Projet Ilots, mobilier d’accueil.
Musée du Château des Ducs de Bretagne de Nantes.
Hall du bâtiment Harnachement.
Réalisation : Prototype Concept.
Livraison 2018.

La conception en îlots du mobilier d’accueil permet d’envisager une approche détendue, inhabituelle, voir floue, de l’espace du hall, à l’inverse d’un meuble ou d’une banque frontale et imposante.
La répétition de modules et leur duplication formelle en table d’accueil, corner librairie, plateforme d’assise ou console de stockage, ainsi que le niveau bas des plateaux donnent une perception de l’espace plus conviviale, proche de celle des salons ou salles de café.

La mobilité des éléments dans l’espace permet une modulation fluide du dispositif. La scénarisation et la re-configauration du hall devient possible en fonction des flux visiteurs, des contenus d’expositions et des projets de médiation.

Le noir contraste avec le mobilier blanc de l’accueil principal du Château, et permet de conserver une neutralité vis à vis des contenus.

Parois menuisées en bois massif teintées.
Plateaux stratifiés (Nanotech material).
Tapisserie textile (Kvadrat).
Inox poli-miroir.
Verre extra clair.

200 x 100 x 95 cm.
100 x 100 x 75 cm.
200 x 100 x 90 cm.
300 x 100 x 70 cm.

1/6

RESET


Projet Reset, calculatrice graphique pour la société Numworks.
Conforme aux programmes scolaires.
Commercialisation 2017.

Cette nouvelle version de la « calculatrice scientifique » réinvente l’objet physique et son interface graphique. Entre une calculatrice classique et une console de jeu, la conception, claire et ludique, est guidée par un souci de simplicité et de facilité d’approche des contenus mathématiques. La bonne compréhension, manipulation, navigation, représentation et lisibilité des contenus mathématiques sont des objectifs que la stagnation des produits existants depuis bientôt 20 ans, ne permettait plus d’atteindre.

Reset :
Tout le projet consiste a mettre à disposition un bon objet qui respecte l’utilisateur, en lui donnant envie d’apprendre les mathématiques ; avec un clavier hiérarchisé plus intuitif, un écran couleur, une grande autonomie, une épaisseur physique réduite et une plus grande légèreté.
Plus loin, le logiciel sous license Creative Commons permet aux utilisateurs d’ajouter leurs propres fonctionnalités et d’améliorer de futures mises à jour en collaborant au projet Numworks.
Les plans de fabrication de la calculatrice sont également publics. Rendant possibles certaines réparations ou remplacements de pièces.

Boitier ABS injecté.
Electronique optimisée.
Ecran couleur.
Connectique USB.
Mode examen.

160 x 82 x 10 mm.

1/8

AROBASE


Projet Arobase, mobilier urbain.
Commanditaire : EPA Saint-Etienne.
Fabricant : Sineu Graff.
Livraison juillet 2017.

Le mobilier Arobase permet de programmer différents dispositifs urbains sur la base d’un même modèle, simple, élémentaire, modulaire et coloré, pour répondre aux usages et aux pratiques selon les contextes et les situations d’implantation.

La surface de confort oblongue permet une appropriation à 360° de l’assise par l’usager. Ce dernier règle sa position et son ergonomie en bout ou dans la profondeur de l’assise. Il peut ainsi utiliser l’assise aussi spontanément qu’il le ferait avec un tabouret ou un clou urbain à proximité du flux. Il peut choisir à l’inverse de s’installer plus longuement et confortablement dans la grande largeur de l’assise sur laquelle il peut poser un sac léger à ses côtés.

Le modèle est principalement modifiable dans sa hauteur pour répondre aux différentes ergonomies liées aux usages, comportements et pratiques des lieux.
Son accessoirisation permet de pousser certains points de confort : un dossier peut être ajouté à l’assise ; un cache lumière, ajouté à la table, pour protéger son écran des reflets pendant une séance de travail en plein-air, ou proposer un peu de discrétion et une intimité dans l’espace public ouvert et passant ; un plug USB incorporé dans le champ d’une assisse, d’une tablette ou d’une table, offre un service de recharge rapide et souple pour les appareils personnels mobiles et portables ; un éclairage leds basse consommation, en lumière indirecte sous le plateau, marque un cheminement et des points de pause lorsque la lumière du jour est faible, notamment les matins, en fin d’après-midi et en soirée.

Le système technique simple et robuste, composé de formes élémentaires, permet de décliner une gamme d’objets qui répond localement aux différentes configurations des lieux.
La fabrication des composants à la demande et leur démontabilité en quelques pièces principales, facilitent les opérations de maintenance, de réparation ou de remplacement.
Le mobilier peut être envisagé comme modifiable et réversible dans le temps.

Tôlerie acier.
Découpe laser, cintrage et mécano-soudure.
Fonte aluminium.
Ancrage par carottage.

Format 60 x 40 cm.
Hauteur variable 20 à 105 cm.

1/9

PARABOLE


Projet Parabole, plateforme urbaine.
Un été au Havre 2017.
www.uneteauhavre2017.fr
Commanditaire : GIP Le Havre.
Direction artistique : Jean Blaise.
Production déléguée : Artevia.
Réalisation : ArtComposite et Legendre Génie Civil.
Pré-Fleuri à Caucriauville.
Livraison mai 2017.

Ce dispositif pérenne est une plateforme de vie et de communication en plein paysage. L’objet parabole s’implante à la manière des dispositifs de télécommunication installés sur les cimes du Havre : toitures, façades, pylônes, buttes, … Figure moderne des technologies de communications à distance, la parabole, ancrée sur ce point haut de la ville à Caucriauville, réinstaure paradoxalement une approche directe, physique et locale de la communication.

Cette construction low-tech en bois, presque primitive, contraste avec la facture high-tech de ces dispositifs techniques. Elle réactive des modes de communication premiers : ceux de la rencontre, du verbe et de la parole. Elle catalyse la communication humaine au sein d’une forme concentrique et rayonnante, connectant et socialisant ainsi, les gens, ici et maintenant,
sur ce lieu de vie exceptionnel en plein paysage.
On peut s’y asseoir, s’allonger, pique-niquer, faire la sieste, grimper, se retrouver pour discuter, et, contempler la ville, l’estuaire et la mer.
Sa grande dimension, (15 mètres de diamètre), et son inclinaison dans la pente, rendent possible une appropriation partagée et multiple de la plateforme par plusieurs personnes ou groupes de personnes.

Elle incite et favorise différentes postures pour le corps, à même d’organiser des relations avec les autres et le paysage. Ouverte sur le ciel et l’horizon, elle permet de partager les regards sur la ville et son avenir, pour s’y projeter.

Sa forme fait écho, quasi magnétiquement, à l’architecture parabolique et circulaires de Niemeyer se trouvant en plein cœur du Havre. Une invitation à s’y rendre…

Conçue en modules préfabriqués, la plateforme convoque des savoir-faire de charpente et de menuiserie, existant localement. Les modules sont transportés puis assemblés sur site. Lestée par son propre poids, cette infrastructure auto-stable et rigide est fixée en plusieurs points sur une fondation qui ancre le dispositif dans la pente.

Radier béton
Structure bois pin douglas lamellé-collé.
Platelage bois pin douglas
Talus formé et planté.

15 x 2,10 m.

1/8

SIRÈNE


Sirène d’intérieur connectée à internet pour la société Netatmo.
Nom du produit : Siren.
Compatibilité IPhone, IPad et Android phones.
Présentation au CES 2017, Las Vegas.
Commercialisation 2017.

Le volume cylindrique de l’objet est minimal, compact et de faible épaisseur. Seule sa face avant se forme légèrement pour signifier et donner une direction à la sortie son depuis le mur ou le plafond vers l’espace de la maison.
La sirène diffuse une alarme sonore et des messages vocaux lors d’une intrusion malveillante. Simultanément une alerte est envoyée sur le smartphone.

Boitier ABS injecté.
Grille audio métal embouti.
Electronique.
Haut-parleur haute qualité.
Capteur de vibration.
Bluetooth.

130 x 35 mm.

1/1

MAMC


Projet MAMC, assises pour les salles d’expositions.
Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne Métropole.
Réalisation Cintrafil.
Livraison 2016.

Cet objet expérimente de nouvelles manières d’organiser les moments de pause et de contemplation dans un contexte d’expositions dynamiques et évolutives, au milieu d’œuvres modernes et contemporaines. L’assise répond très simplement à la possibilité de s’assoir dans les salles du musée sans rivaliser avec les œuvres.
Conçues avec économie et légèreté, les assises peuvent être installées rapidement à l’unité pour susciter des points de vue et des circulations, ou, en nombre pour proposer des moments de discussions et de regards partagés. L’enchevêtrement de leurs pieds assure un maintient et une position minimum à la composition en salle. Réalisées en aluminium, leur grande légèreté facilitent leur mise en place, lors de nouvelles expositions, de conférence ou d’événements.

Tubes aluminium.
Soudure.
Peinture en poudre.

Longueur 150 cm.
Hauteur d’assise 45 cm.
Profondeur 33 cm.

1/5

CRYPTO


Projet Crypto, tablette cryptographique pour Ledger.
Nom produit : Ledger Blue, (Personnal Security Device).
Commercialisation 2016.

Les enjeux de sécurité et de confidentialité sur le web augmente avec l’importance de l’utilisation des réseaux et du traitement des données. Le Ledger Blue est aujourd’hui la solution hardware la plus avancée sur le marché.
Cette tablette numérique est un objet personnel mobile permettant d’authentifier et de sécuriser une identité numérique, un accès, un échange ou une transaction sur le web, notamment pour l’utilisation des monnaies numériques et des blockchains, mais aussi pour assurer la confidentialité de certains e-mails.
A l’instar des premières tablettes cunéiformes utilisées comme livre et tenue des comptes et des transactions, cet objet tient dans la main. Il est facilement transportable dans une poche ou dans un sac. L’écran tactile permet de naviguer intuitivement dans l’interface.
Le dos gravé de la tablette met en scène le rôle des signes et des nombres dans la certification des échanges : de la tablette cunéiforme à la table cryptographique, jusqu’aux lignes de codes.
Cet objet en entièrement conçu et fabriqué en France.

Ecran tactile.
Connexion avec et sans fils :
USB-NFC-BLE.
Aluminium anodisé.
ABS noir injecté.

97 x 69 x 9 mm.

1/2

BIG BOARD


Projet Big Board, Hub public de co-working hyper-connecté.
Forme Publique 2016.
Biennale de création de mobilier urbain de La Défense.
www.ladefense.fr
Commanditaire : Defacto.
Direction artistique : Nez Haut.
Production déléguée : Le Troisième Pôle.
Réalisation : Maël Teillant et Ecogom.
Esplanade du Général De Gaulle.
Du 30 juin 2016 au 30 juillet 2017.

Cet immense plateau en plein-air propose un nouvel accès au pouvoir de faire et d’entreprendre en commun. Un dispositif que l’on peut s’approprier individuellement, en petit groupe ou en assemblée, protégé par une cloison transparente, pénétrable et climatique, filtrant les conversations, les bruits, les vents, la poussière, la lumière, pour constituer un centre perméable au co-working.

Forme Publique.
Au carrefour de préoccupations multiples sur les usages d’une ville désirable, le design permet de mettre en avant les enjeux et les attentes des citadins au travers de propositions concrètes, connexes à l’architecture, l’aménagement urbain, le paysage, les pratiques quotidiennes, les politiques de la ville, l’innovation et l’économie.
Dans le contexte urbain de La Défense, une réflexion sur les usages, portée à l’échelle du corps, permet d’envisager des propositions d’objets qui reconfigurent l’environnement proche et manipulable des usagers.
Confronté à un espace architectural aux grandes dimensions, l’échelle de l’objet nous ramène à celle du corps.

Le travail hors-champ.
On peut dire d’une manière générale, que tout travail d’abord localisé en un lieu définit, s’est transformé et se transforme encore en une activité multi-locale : le travail à poste, le travail au bureau, le travail dans les hubs de réunion, le travail dans les transports, le travail à la terrasse d’un café, le travail à la maison, le télétravail, le travail dans les espaces partagés, et, finalement, le travail dans l’espace public, le plus exposé aux conflits, aux mouvements, au climat.
Comment donc concevoir un espace de travail exposé au 4 vents ?
Un hub public de co-working hyper connecté ?
Une structure résistante et proposante, (fonctions et services) ?
Un centre ouvert, accessible et protecteur ?
Certainement une plateforme transverse :
– à l’entreprise et à l’espace public,
– au travail et à la détente,
– à la concentration et à la distraction,
– à l’individuel et au collectif,
– aux flux usagers et à l’intimité,
– au panorama (porosité) et aux forces climatiques (protection),
– …

Un objet public dédié au travail.
En évitant d’opérer une remise à l’échelle de l’architecture, (de petites maison formant village, par exemple), une conception à l’échelle du meuble permet de raisonner sur un objet qui soit, en premier lieu : le support du corps et de ses pratiques, et, en second lieu, le tremplin de ses mouvements et de ses déploiements dans l’espace.
Il s’agit de proposer un meuble «ouvert» qui puisse répondre clairement aux possibilités ergonomiques d’un travail hors-champ, à l’aide d’une série de fonctions concentrées, tout en laissant la possibilité à l’usager de glisser vers des usages connexes et temporaires.

Le projet : «BIG BOARD / hub public de co-working hyper-connecté».
Une table ronde suffisamment grande pour former une agora, résonne ici comme le motif possible de «réunions» dans l’espace public. Il croise celui du Board ou du Big Board de l’entreprise et des centres de décision.
L’intention de descendre sur la dalle, cet objet (ou meuble) symbolique d’une puissance réelle et fantasmée, permet d’hybrider le motif distribué de l’agora publique à celui, hiérarchique, de l’entreprise, et ainsi de croiser et générer des possibilités d’usages entre réunion formelle et informelle, briefing et débat, événement et rendez-vous, conférence et conversation,…

«Big Board», figure mondiale des centres de décision, se transforme en Board public, devenant le dispositif et le support de forces managériales redistribuées. Le corps devient visible et le statut hiérarchique invisible.
Attractif et ambivalent, entre fantasme de pouvoir et de contrôle d’une part, et volonté de partage et de mise en commun des idées d’autre part, ce dispositif est là pour libérer l’envie de rayonner par son travail et ses idées.
Habituellement situées au centre des plateaux dans les étages des immenses tours de verre, les salles de briefing sont souvent et paradoxalement opaques, obturées, éclairées en lumière artificielle. Cette fois, «le meeting» est accessible et visible. Cette reconfiguration offre un contexte ouvert et décontracté à même de provoquer plus facilement de nouveaux rapports d’échanges.
Cette grande table de meeting en plein-air propose un nouvel accès au pouvoir de faire et d’entreprendre en commun. Un dispositif que l’on peut s’approprier individuellement, en petit groupe ou en assemblée.
On s’installe autour d’un immense plateau-table, assise et scène, protégé par une cloison transparente, pénétrable et climatique, filtrant les conversations, les bruits, les vents, la poussière, la lumière, pour constituer un centre perméable au travail hors-champ.

Connexion wifi.
Plugs électriques.
Ruban LED périphérique.
Structure modulaire acier.
Panneaux HPL.
Sol en gomme EPDM.
Réalisation des modules en atelier et montage sur site.
Ensemble posé, auto-stable.
Démontable, recyclable par matériaux.

13 x 2,5 m.

1/8

TEMPÉRATURE


Thermostat connecté à internet pour la marque Homni.
Marque Ecometering, groupe Engie.
Nom produit : Homnistat.
Compatibilité IPhone, IPad et Android phones.
Lauréat des CES Innovations 2016 Design and Engineering Award.
Commercialisation 2016.

Le thermostat a été conçu dans la plus grande simplicité avec le minimum de signes, faisant place à l’interface numérique et au service de distribution d’énergie.
Le dispositif Homnistat permet d’économiser l’énergie et de réduire son budget chauffage en ajustant et en planifiant la température, depuis son habitation avec le thermostat, ou, à distance via une application smartphone.
La gestion de sa consommation peut se faire en fonction de la température intérieure souhaitée, de la météo extérieure, de la présence des utilisateurs, mais aussi du budget que l’on souhaite allouer à l’énergie de chauffage. Hoministat régule votre consommation énergétique afin de respecter votre objectif budgétaire.
L’utilisation du thermostat et de ses boitiers relais, (capteurs optiques placés sur les compteurs et boitier relais sur le système de chauffage), permet de régler, en temps réel et à distance, la température de son environnement domestique.

Boitiers ABS et PMMA.
Electronique.
Ecran e-ink basse consommation.
Lecteurs optiques.
Connexion Wi-Fi.

80 x 80 x 25 mm.

1/1

PROJECTEUR


Projecteur-caméra d’extérieur connecté à internet pour la société Netatmo.
Nom du produit : Présence.
Compatibilité IPhone, IPad et Android phones.
Lauréat des CES Innovations 2016 Design and Engineering Award.
Commercialisation 2016.

Cet objet assure une bonne clarté et visibilité au seuil d’une habitation. L’usager gagne un confort de proximité avec la lumière, et, un confort à distance, par l’image. Le projecteur permet d’obtenir un confort lumineux lorsqu’on rentre chez soi. A distance, la caméra détecte et signale en temps réel tout événement via une application smartphone. Grâce à un algorithme avancé, la caméra est capable d’analyser et de différencier les personnes, des véhicules ou des animaux, nuit et jour.

Portée de 20 m.
Qualité vidéo HD.
Connexion Wi-Fi.
Electronique.
Boitier aluminium, verre et plastique.
Résistant aux conditions extérieures
Etanchéïté IP66.

200 x 110 x 50 mm.

1/2

TIMELINE


Projet Timeline
Recherche sur l’habitat et l’objet habitable.
Etude 2015.

La question de l’organisation du temps est aujourd’hui centrale, et avec elle, la question de vivre le temps lui-même. L’idée de porter attention au temps découle du fait que désormais celui-ci, plus que l’espace, conditionne notre vie.
Le projet Timeline s’attachera à programmer les temps fonctionnels de l’habitat, et non plus les espaces. En prenant comme référent un cadre spatial donné, (50 m2 habitable), le projet s’affranchit des questions de compacité dimensionnelle pour laisser place à une qualification de l’habitat par les scénarios temporels quotidiens.
Pour l’habitant, le montage de son environnement fonctionnel en séquence habitables sur une timeline, lui permet de densifier ou étirer certaines fonctions ou moments de la journée.
Ainsi, l’ergonomie prend une tout autre dimension et motivation. Elle devient temporelle.
Les dimensions physiques du corps ne sont plus prioritaires. Ce sont les dimensions physiologiques et psychologiques du temps qui définissent les espaces ergonomiques utilisables. Par exemple, l’espace de repos prend une place importante dans l’habitat parce qu’on y passe beaucoup de temps, ainsi le volume d’air est plus approprié à l’apport physiologique dont à besoin le corps durant une nuit.

Si l’urbanisation croissante du territoire, fait de l’urbain, un modèle étendu au-delà des villes, la densification urbaine peut s’entendre comme la multiplication de temps fonctionnels, synchronisés ou juxtaposés.
Il en va de même dans l’habitat. Deux individus partagent une même densité de temps lorsque leurs instants de vie sont synchrones. Au contraire, les densités sont différentes, lorsque ces deux individus ont des activités parallèles dans un même habitat.
La densité de temps dans un même espace augmente avec le nombre de personnes. Si la quantité d’actions augmentent au sein même de l’habitat, et sans compter les possibles communications et connexions avec l’extérieur, le temps devient beaucoup plus dense pour ses habitants. Les usages simultanés provoquent une intensification et une accélération des
échanges entre les personnes. Le temps vécu est plus intense.
Plus loin, sur un plan émotionnel, la densité temporelle, et son contraire, la dilatation temporelle, peuvent être vécu dans un même temps chronométrique selon que l’action ou pensée générée soit plus ou moins intense ou intéressante. Le temps devient émotionnel, à cet instant, le temps n’est plus programmé, il est vécu.

Si le média «Timeline» est une figure moderne, linéaire et fuyante, propice à l’accélération et à la vitesse, et par là-même, à l’incident, il est rassurant d’entrevoir de nouvelles possibilités pour cette Timeline, moins définitives et plus interactives, permettant d’envisager une reconfiguration ou modulation du système.
L’explosion de la pratique vidéo et son importance dans le temps quotidien de chacun permet de supposer que les structures même de ce médium peuvent être un filtre de requalification de la vie elle-même, comme si le stream vidéo devenait le principe même de l’économie (organisation) de notre vie. Jouer, arrêter, revenir, accélérer, et plus encore, avoir accès à un fragment de temps hors dispositif spatial définit.
Faut-il rappeler que nous sommes le curseur de notre habitat, mais aussi le réalisateur, voir le producteur.

Le projet se nourrit d’une récolte de données pour programmer les formes et les séquences de l’objet habitable : la Timeline. Un vocabulaire proche du temps et de la timeline est employé pour qualifier ce nouvel habitat : Timeline (habitat) / Rythmes usagers / Interpolation des usages et des ergonomies / Montage et séquences habitables / Synchronisation des usages / Compositing matières / Cadence énergétique (production et consommation).

Etape 1 : Data.

Data / Rythmes usagers.
La recherche de données sur les usages et l’habitat, leur exploitation et leur organisation sous forme de data-visualisations, permet de mettre en place un nouveau modèle d’interprétation des pratiques quotidiennes, basé sur la notion de densité temporelle.

Data / Cadence énergétique.
Les données concernent à la fois la consommation et la production d’énergie. Elles représentent la capacité pour l’habitant de produire sa propre énergie et de la partager sur un réseau distribué. L’objectif étant d’équilibrer sa cadence énergétique.

Etape 2 : Programme

Programme / Modules extensibles / Temps interpolé.
Les modules-meubles sont les unités élémentaires de vie pour une habitation. Ils peuvent s’étirer ou se dupliquer en fonction des temps d’usages. Ils se combinent ensuite entre eux, interpolant ainsi les moments de vie les uns avec les autres.

Programme / Montage et séquences habitables / Temps composé.
Le montage de séquences habitables se réalisent en fonction du scénario de vie, du ou des usagers, de leurs rythmes quotidiens, de leurs affinités, de leurs activités prioritaires, de leurs activités extérieures,…

Programme / Montage et séquences habitables / Typologies temporelles.
Les typologies de temps, (linéaire, cyclique, fragmenté, …) , déterminent des organisations diverses de l’habitat ; les typologies temporelles devenant des options quasi-philosophiques de la manière de vivre et d’habiter.

Programme / Voisinage / Temps synchronisé.
Les relations entre plusieurs habitats peuvent être pensées et organisées en fonction de temps synchronisés : mettre en relation les moments de vie des habitants en interfaçant leurs rythmes fonctionnels, physiologiques, leurs habitudes de vie, jusqu’à proposer des organisations collaboratives ou mutualisées de leur temps, (pour le travail par exemple).

Programme / Réseaux distribués / Temps énergétique.
Les «énergies distribuées» permettent aux habitations de produire leur énergie grâce au soleil, au vent, à la pluie, et de distribuer leur excédent sur le réseau, ou, de s’y connecter pour parer à un déficit énergétique local.

Programme / Intimité / Temps masqué.
L’habitat doit pouvoir répondre, soit à son ouverture, soit à sa fermeture, sur l’environnement extérieur. Des rideaux souples et coulissants, sur chaque module, permettent d’obturer certains moments ou certaines fonctions de l’habitat.

Programme / Enveloppe / Temps climatique.
Les modules de vie peuvent être complétés d’une structure enveloppante filtrant le climat extérieur et isolant au besoin le climat intérieur. Des parois techniques remplissent la structure en fonction des besoins et selon l’implantation spatiale et géographique des modules ; (ancrage à l’intérieur d’une architecture existante qui les protégera en partie, ou en plein paysage urbain ou naturel).

Programme / Textures / Temps manipulable.
Les modules composites sont constitués de plusieurs types de matériaux, fixes ou mobiles, offrant différentes textures au corps. Ils sont conçus à partir de matériaux plus ou moins denses. Les matières structurelles ont une densité élevée, alors que les matières proches du corps sont plus molles, souples, perméables et légères. Les éléments dynamiques et manipulables sont colorés. Les réseaux sont conduits dans les structures et les éléments fixes. Des capteurs sont intégrés aux éléments dynamiques et tactiles. Les modules ont chacun la possibilité de fonctionner en autonomie ou d’être raccordés entre eux, faisant d’un module ou de l’habitat entier, un objet connecté en réseau.

Etape 3 : Fabrication

Fabrication / Économie adaptée.
Le projet est conçu pour s’adapter à différents process de fabrication, matériaux et budgets. Les modules à géométries simples, du programme d’habitat TIMELINE, permettent à un producteur ou un fabricant, de s’approprier simplement les plans, et, d’interpréter et suggérer une stratégie de production ; d’un agencement de composants industriels semi-finis, à une ébénisterie sur mesure sélectionnant des matériaux nobles ou très techniques. Une piste technologique intéressante est l’impression 3D par dépôt de fils pour des pièces importantes comme les meubles. La matière utilisée et injectée sous forme de granulat fondu provient de matériaux recyclés comme les déchets de bois et les bouteilles plastiques. Le dépôt de fils par gravité, permettrait de réaliser, par empilement successifs, les principaux volumes. Le dépôt répété du fils s’arrêtant lorsque l’extension de la fonction atteint sa dimension via un temps machine calculé.

1/14

BLAST


Projet BLAST, mobiliers imprimés en 3D.
Edition Drawn.
www.drawn.fr
Lancement juin 2015.
Pop-up store D’Days.

B.L.A.S.T. : « Basic Local Alignment Search Tool »
Chaîne fonctionnelle utilisant une forme matricielle, (morphing du carré au cercle), pour décliner les évolutions typologiques et dimensionnelles d’une suite d’objets : assises, tables, étagères, abat-jours, vases,… Formes variables produites en séries, indoor / outdoor.
Ce projet déploie les logiques d’artisanat numérique et de nouvelle industrie, nécessaire à la durabilité de la production et de la création.

Impression 3D.
Dépôt de fils.
Plastique recyclé et recyclable.
ABS.

Modèle assise
90 x 45 x 45 cm.

Crédit photo Laurence Jeanson

1/4

SLIDES


Projet Slides, playground.
Formes Publiques 2014.
Biennale de création de mobilier urbain de La Défense.
www.ladefense.fr
Commanditaire : Defacto.
Direction artistique : Nez Haut.
Production déléguée : Le Troisième Pôle.
Réalisation : Archi Made Folies et Ecogom.
Esplanade du Général De Gaulle.
Du 19 juin 2014 au 30 juillet 2015.

Dans le contexte urbain de La Défense, confronté à un espace architectural aux grandes dimensions, une réflexion sur les usages, menée à l’échelle du corps, permet d’envisager des propositions d’objets qui redimensionnent l’environnement proche et manipulable des usagers. Le thème du playground est quasi inhérent à cet espace public singulier. A l’échelle de la dalle, l’esplanade de La Défense ressemble à un immense plateau de jeu.

Slides propose un « tapis d’éveil » ou « playground » dédié aux enfants de tous âges et aux adultes. Circulations et parcours prennent forme en réinterprétant le vocabulaire des lieux (passage, escalier, palier, rampe, ou main courante) et se déploient sur les reliefs existants de la dalle. Avec son sol en gomme bleu, Slides reconfigure l’espace public en zone de jeu et de détente temporaire pour générer une rampe géante des usages, sorte de morphing ergonomique et dynamique.
L’enchainement des formes et du mobilier inox (toboggan, grande table et module de grimpe) répond aux postures et appropriations possibles, pour que les usagers se retrouvent autour de leurs différentes pratiques de l’espace public.

Mobiliers inox
Cadre périmètrique acier galvanisé peint.
Sol en gomme bleu, EPDM.

25 x 5 x 2 m

Photos : 11h45.

1/7

DENSITÉ


Projet Densité
Recherche sur l’habitat et l’objet habitable.
Finaliste de la Bourse Agora 2013.

Les enjeux actuels liés aux espaces de vie dans les villes, à l’augmentation des populations urbaines et à l’intensité des échanges et des réseaux techniques, méritent que l’on s’interroge sur ce motif de densification à l’œuvre jusque dans nos habitations : via le redécoupage des terrains, des immeubles, des habitations, des pièces à vivre, et donc des fonctionnalités cumulées, superposées ou simultanées. La consommation d’espace, de temps et de matière, s’intensifie et se densifie toujours plus au travers de nos échanges et relations avec les autres.
La densification de la vie apparaît comme projet.

La densité est un thème transversal à l’urbanisme, à l’architecture, à la démographie, aux matériaux, à la physique, etc. A la croisée de ces domaines se trouvent nos applications pour habiter le monde. Le design est sur ce terrain pratique. Pour autant, et au travers de ces différents champs, la question esthétique et pratique n’est soulevée, le plus souvent, qu’à l’échelle urbaine. De ce fait, la densité induite pour l’architecture et l’habitat, et plus encore pour le mobilier et les équipements qui les composent, est une donnée a priori, à laquelle il faut se conformer ou du moins s’adapter.

Travailler à l’échelle du corps, des pratiques et des usages dans l’habitat, en partant d’une approche de la densité, comprise, non comme contrainte, mais comme motif ou projet pour générer une proposition, est un tout autre cheminement. Il nous amène à reconsidérer les phénomènes pratiques liés à la densité urbaine et à proposer des pistes au-delà des problématiques de concentration d’habitants.
Une récolte de données relatives au corps, aux pratiques spatiales et temporelles, aux matières, permet de chercher, à travers ces informations, des combinaisons, des agrégations, des évolutions, autrement dit, des possibilités de développer de nouvelles approches de la densité.
L’habitat étant par définition un lieu reprogrammable, le projet s’ancre dans une recherche qui fasse état du caractère évolutif des configurations pratiques du cycle quotidien des usages.

Densité des usages
Première étape : data-visualisation.
La récolte de données et leur visualisation graphique permet de dessiner de premiers diagrammes pour identifier et spatialiser les usages, leurs besoins en espace, en temps, et en énergie. Les valeurs correspondent à des quantités cumulées ou superposées, en fonction du nombre de personnes en usage dans un même espace, un même temps ou lors d’une utilisation commune d’énergie. La mise en relation des graphes permet de visualiser les variations de densité générées par le cycle des usages.
Deuxième étape : modélisation.
Modélisation et spatialisation des données pour générer les premières structures d’un objet habitable en fonction des densités (espaces/temps/énergie) propre à chacun des usages.
Troisième étape : matérialisation.
Application des matières sur le modèle selon leur densité. Une classification décroissante des masses volumiques des matériaux permet de penser leur allocation du centre vers l’extérieur du modèle d’habitat : le noyau dur et structurant de l’habitat faisant place à une périphérie fluide et labile.

Cette réflexion sur la densité des usages permet de générer une forme évolutive d’objet habitable dont le motif permet de repenser les possibilités de configurations, de variations, et de relations entre les habitants.

1/8

TOXIC


Projet TOXIC, réceptacle.
Fonds de dotations des Ateliers de Paris 2013.
Exposition Artifact#B.
Biennale internationale Design Saint-Etienne 2015. Les sens du beau.

L’actualité, les événements qui surviennent, nous montrent comment l’artifice savamment mis en œuvre par les hommes, génère malgré tout des formes résiduelles imprévues ou incontrôlées, nouvellement constitutives de nos environnements, et que nous devons finalement nous approprier comme une seconde nature, hybride et troublante. Faisant partis de notre environnement, ils n’en deviennent pas moins des éléments ré-interprétables et ré-appropriables. Toxic est une hypothèse de résidu découvert. L’approche de ce fragment énigmatique laisse à penser qu’il pourrait devenir un réceptacle et produire une nouvelle forme ordinaire et douteuse.

Impression 3D

Hauteur 200 mm.
Diamètre 60 mm.

1/5

STOCK EXCHANGE


Projet Stock Exchange, bibliothèque tissée.
2ème prix de l’appel à projet «Mobilier en Aubusson» pour la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé.
En collaboration avec Julie Costaz, designer textile.
Etude 2013 – 2014.

Participant à l’espace et à l’architecture, dans la droite ligne décorative et fonctionnelle de la tapisserie, ce projet de paroi-écran, fait référence aux murs de données des salles de marché et des places boursières, vastes bibliothèques qui s’actualisent en flux continu, et qui modélisent et modèlent pour partie notre environnement.
Comment agence-t-on notre culture, nos collections et nos références dans l’univers commun de l’économie globale ? Nous disposons dans la bibliothèque Stock-Exchange nos livres comme des données qui s’écrivent, fragmentées, sur un disque dur, créant des espaces de liberté dans le tissage mondial.
La Tapisserie d’Aubusson, forte de son histoire à représenter le monde, se doit de participer à l’actualité contemporaine. Le projet poursuit cette vocation de fenêtre imaginaire sur le monde en la rendant praticable, la tapisserie devenant objet.

Gamme couleurs pures : R/V/B/L1/L2/L3.
Palette étendue par mélange de fils.
Tissage traditionnel.
Structure métal et bois.

5055 x 2000 x 275 mm.
Linéaire 10,40 m.

1/9

MÉTÉO


Station météo connectée à internet pour la société Netatmo.
Compatibilité IPhone, IPad et Android phones
Label Observeur du design 13, 2012.
Lauréat des CES Innovations 2013 Design and Engineering Award.
Commercialisation septembre 2012.
Module additionnel intérieur printemps 2013.
Pluviomètre printemps 2014.
Anémomètre printemps 2015.

Chaque jour, le citoyen urbain, représentant plus de 50% de la population mondiale, est exposé à des pics de pollutions, des allergènes et des particules diverses. Il ne dispose pourtant d’aucun outil personnel et simple d’utilisation pour l’en avertir. Les indications qui lui sont données par les organismes dédiés ne concernent que l’air extérieur. Dans les bâtiments, dont les européens passent 80 % de leur temps, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, meubles, appareils de chauffage, produits d’entretien…
La station météo personnelle Netatmo, qui mesure la qualité de l’air, apporte la première réponse grand public à cette problématique.
Les utilisateurs de la station détiennent de nouveaux indicateurs qui leur permettent d’agir sur leur environnement immédiat, comme aérer une pièce par exemple. Ils peuvent aussi partager et mettre en commun leurs données locales, et ainsi mieux comprendre leur environnement à travers la mesure de la météo et de la qualité de l’air.
Le produit s’attache à traduire de manière sensible les informations relevées, dans un souci d’interaction délicate et sensorielle à la fois visuelle et tactile. La proposition d’un volume cylindrique s’est imposée comme la forme d’une antenne captant la composition invisible de l’atmosphère. L’objet communique une première impression douce et globale par la fente lumineuse. Cet évent a une double fonction : il laisse entrer l’air et diffuse une lumière chaude ou froide selon l’indication de qualité de l’air. En un coup d’œil, l’utilisateur est informé sur son environnement. L’interface graphique de l’application détaille ensuite les données avec précision.

Aluminium extrudé.
Injection ABS.
Electronique.

Module intérieur 155 mm x 45 mm.
Module extérieur 105 mm x 45 mm.
Module additionnel intérieur 105 x 45 mm.
Pluviomètre 130 mm x 110 mm.
Anémomètre 110 x 85 mm.

1/4

CRAC


Projet CRAC, meuble d’appoint.
Réalisation Prototype Concept.
Photos Jérémy Soudant.
Présenté à la Paris design Week 2012.

Le projet fonctionne comme un signe ou un présage. Il met en scène le paradoxe de l’objet utile non utilisé, voir non utilisable, et les ruptures écologiques vers lesquels il nous emmène. Les ressources premières pour la fabrication des produits se consument. La déforestation en cours de certaines forêts met en avant, plus que la consommation effrénée des objets, ce désir inextinguible de consumation.

Frêne olivier massif 20 mm.
Découpe et collage.

1365 x 368 x 350 mm.

1/4

CITATIONS


Projet de recherche sur la requalification des berges de l’Aveyron selon une approche expérimentale en design privilégiant la dimension contextuelle. De la mémoire des lieux à l’actualisation des pratiques.
En collaboration avec l’archiviste Olga Ponchet.
Pour La cuisine, Centre d’art et de design, Nègrepelisse. www.la-cuisine.fr
Exposition itinérante du 28 avril au 15 octobre 2012.
Biennale Design Saint-Etienne 2013.

Les berges de l’Aveyron furent durant les deux premiers tiers du XXème siècle des lieux de villégiature très appréciés des locaux qui s’y rendaient régulièrement lors de parties de campagne du dimanche. Aujourd’hui, ces berges sont délaissées, à l’exception de quelques pêcheurs ou enfants qui vont y barboter l’été.
Requalifier ces espaces aujourd’hui, les nommer et les désigner. Trois lieux sont choisis sur les berges de l’Aveyron pour leurs particularités et leurs singularités : les berges de Nègrepelisse, de Cazals et de Saint-Antonin-Noble-Val.
Il s’agit d’évoquer la mémoire de ces lieux et des gens qui les ont parcouru, avec leur histoire, et de prendre en compte les pratiques actuelles de ces espaces, pour proposer des «Citations-Objets» qui suscitent ou évoquent de nouvelles narrations.
Des référents, ou repères, sur les berges de l’Aveyron, faisant «re-sortir» de chacun des contextes, des formes et des fonctions, qui prennent corps aujourd’hui dans un contexte d’artificialisation de l’espace et d’extension de l’urbain, en posant les questions de l’espace public et de la nature partagée.

Le plongeoir.
S’inspirant du lieu-dit «La piscine» aujourd’hui disparu, et de ses équipements d’époque : système de pontons, plongeoirs,…, cette « Citation-Objet » propose un espace flottant ancré en bord de berge ou ancré en fond de cours d’eau que l’on peut investir librement. Agissant comme un signal mémoriel, il peut aussi activer différentes fonctions selon la destination qu’on lui alloue. Un mini-belvédère sur le paysage environnant, un ponton de pêche, ou un véritable plongeoir installé en eau profonde.

La toile tendue.
S’inspirant du moment particulier lié à la lessive traditionnelle dans l’Aveyron, à l’occasion duquel un instant de détente au bord de l’eau était décidé pendant que le linge reposait, cette « Citation-Objet » propose un espace flottant en bord de berge voué à la détente et au repos : une toile tendue, un voile léger, sert de hamac, assise souple dans laquelle on peut s’asseoir ou s’allonger seul ou à plusieurs.

L’embarcation.
S’inspirant des activités de loisirs sur l’Aveyron et sur les berges, la promenade sur l’eau, la pêche en barque, le pique-nique, les fêtes,…, cette « Citation-Objet » propose un espace flottant ancré en bord de berge que l’on peut investir librement : une barque publique utilisable par tous dans laquelle on peut embarqué, s’asseoir, faire la sieste, pique-niquer à l’abri du soleil, ou partager un moment à plusieurs à la tombée de la nuit sous le parasol lumineux, prolongeant le temps festif des guinguettes et des lampions.

L’espace public est en grande partie l’Aveyron lui-même, puisque les berges sont pour beaucoup, des espaces privés. L’espace public est la surface de l’eau elle-même, à investir en différents points du territoire. Ainsi peut-on envisager un espace public flottant et évoquer l’idée de ville flottante.
Les différentes « Citations-Objets » provenant de leur contexte d’origine peuvent par combinaison, répétition et redondance, proposer différents espaces mobiles sur ce territoire liquide. Se déplacer, se décontextualiser un temps donné pour former une ville nouvelle, émergence de tous les contextes et lieux retrouvés, agglomérés, condensés, pouvant être redéployée ailleurs sur le cours d’eau. D’autres « Citations-Objets » provenant d’autres localités et d’autres contextes peuvent affluer vers cette ville flottante, la rendant plus complexe, et plus vivante.

Système modulaire.
Flotteurs : bacs acier.
Pontons : bois.
Structure : métal.
Toile : textile technique outdoor.

Trame modulaire 1 x 1 m.
Dispositif minimal 4 x 2 m.

1/13

WAVES


Waves est un projet d’assise urbaine pour la Grand Place de Lille.
En collaboration avec Chartier-Corbasson Architectes.
Fabricant : Bois et Loisirs.
Etude 2010 – 2011.
Prototype 2011.

Un mobilier pour des usages multiples.
La Grand Place de Lille souffre d’un déficit d’usage, elle est perçue comme une place d’apparat et vécue comme un passage. La qualité de ses façades, son emplacement au cœur de la ville et en transition entre le Vieux-Lille et les centres culturels et commerçants en font pourtant un endroit stratégique qui pourrait être un véritable lieu vivant. La margelle de la fontaine centrale est un des rares dispositifs de la grand Place suscitant une appropriation de l’espace public. L’idée de la prendre en référence est de fait pertinente, mais plus en termes d’usage que d’esthétique.
Nous proposons d’établir un scénario d’appropriation de la Grand Place qui fonctionne en extension des usages de cette margelle. Nous mettons en place une propagation, comme une onde, qui prend naissance au bord du bassin et qui se déploie pour proposer des usages multiples de la Grand Place, des points de vue différents sur la toile de fond urbaine des alentours. Il s’agit de raconter une histoire, pour un temps donné.
L’aspect sculptural du projet fait référence aux modénatures des façades environnantes.
Afin d’offrir des possibilités d’usages multiples, le projet Waves est conçu comme un long morphing ergonomique évoluant, par exemple, du banc à la plateforme. Le montage successif des différents profils, reconstituant l’évolution formelle de l’assise, crée un effet cinétique qui dynamise les grandes traversées piétonnes de la place. Les trois grands hémicycles du projet Waves donnent la possibilité de recomposer un motif architectural à l’échelle de la place, au fils des années, en les déplaçant. Ils sont accompagnés de parties fixes supplémentaires conçues autour des entrées piétonnes du parking souterrain. Ces parties proposent, entre autres ajouts fonctionnels, de traiter le garage des vélos avec un véritable espace dédié.

Socles standards : béton moulé et inserts métalliques.
Pieds métalliques, réglage planimétrique.
Socle pyramidal, évacuation eau et résidus.
Superstructure bois et métal évolutive.
Découpe laser couples CP pli mince.
Montage en modules.

1/8

ROUGE


Le projet « Rouge » est un centre de table en marbre. Ce projet est développé avec l’association Marbres en Minervois, regroupant artisans et savoirs-faire autour des marbres rouges, spécificité du Minervois. Conception et réalisation en partenariat avec Guy Perrin, sculpteur.
Prototype 2011.

La proposition raconte la minéralité du matériau dans une forme qui évoque un relief montagneux ; un paysage constitué d’une succession d’accents rocheux. Une sensation de légèreté est apportée au matériau par l’optimisation des épaisseurs et une géométrie légèrement décollée du plan. Un travail de marqueterie, en facettes, qui, au lieu d’être envisagé en plaquage, reste structurel, comme une petite architecture minérale.

Bloc (couleurs et veines) : type griotte.
Découpe de bloc pour obtenir la symétrie des veines.
Découpe des facettes en 4 modules symétriques, angles biseautés.
Collage des pièces.

580 x 150 x 35 mm.

1/4

PAVILLON-O


Pavillon O _ Proposition scénographique pour le Pavillon de l’Eau à Poitiers.
Concours pour le Grand Poitiers 2011.
Phase Esquisse.

Le pavillon de l’eau est implanté sur le site de l’usine de production d’eau potable de Bellejouanne à Poitiers.
Immersion : un objet symbolique au centre : une goutte d’eau précieuse dans son écrin (le pavillon), au centre d’une grande structure enveloppante, supports des équipements.
Transmission : une onde sur le pourtour du pavillon : une grande table tactile circulaire support d’objets et de maquettes, accompagnée d’un ruban numérique d’images et de sons pour les contenus développés.
Design for all : une scénographie enrichie par les perceptions singulières notamment celle d’handicaps particuliers pour nourrir la conception des dispositifs, enrichir les modalités et les scénarios d’approche des contenus et augmenter leurs qualités sensorielles.

Structure bois, (filtre lumière et ventilation naturelle).
Sculpture centrale.
Pupitre tactile.
Objets et maquettes.
Multimédia.

60 m2.

1/3

TACTILE


Contexte : l’approche innovante d’une jeune entreprise dont le domaine d’activité est l’accessibilité, celle des sites et des contenus, culturels ou techniques, institutionnels ou privés.
Étude design global 2010 – 2011.

Accompagnement dans la définition du nom de l’entreprise et dans sa traduction visuelle. Identité visuelle : TACTILE STUDIO
Le nom : Tactile
Dans un contexte d’accélération des signes du langage véhiculés par l’image visuelle, Tactile Studio tente aujourd’hui de réaffirmer l’approche physique et d’hybrider les dispositifs de communication et d’information par une relation au corps et au toucher. C’est un des grands principes moteurs d’innovation du studio de conception et de réalisation Tactile Studio.
Le logotype : Tactile Studio
L’intention est de rendre visible dans le logotype l’approche tactile et la pratique du toucher. Une première accroche : un point sur lequel on pose son doigt pour démarrer la lecture. Et, une typographie bâton grasse, pour optimiser la lisibilité des lettres, modifiées en angle pour accentuer l’accroche.

Accompagnement dans la définition stratégique des grands principes de conception de l’entreprise. Vers un design global de l’accessibilité : Design for All + Design sensoriel + Design numérique.
L’entreprise développe une culture de l’accès comme culture commune selon les pratiques différentes et les besoins multiples des usagers. Elle met en œuvre une nouvelle pensée de l’accessibilité liée aux nouvelles mobilités. Les solutions numériques hybrident les solutions classiques pour répondre à des complexités d’usages dans des dispositifs simples. L’objectif étant de répondre simplement à tous, en utilisant de nouvelles technologies qui rendent possible une meilleure gestion de la complexité, des usages imbriqués, et des différentes modalités sensorielles.
Aujourd’hui, Tactile Studio conçoit et réalise, entre autres services, des dispositifs tactiles en relief, interactifs et multisensoriel, pour tous.

Co-conception d’un pupitre d’accueil et d’orientation, tactile et multisensoriel, pour les bâtiments et équipements recevant du public.

Écran tactile relief.
Graphisme inclusif.
Contenus évolutifs.
Affichage dynamique.
Audio.
Châssis standard.

Format 850 x 550 mm.

1/9

CCC


Projet CCC. Champignon Carbone Capture.
Projet en cours de développement.
Grand Prix de la Ville de Paris 2009.

CCC est une série d’assises posées, combinées entre elles, ou accolées aux murs comme les champignons-console sur les arbres. Réalisées en Beton TX Active, un béton incorporant uncatalyseur (dioxyde de titane TiO2) dont la propriété est la dégradation sous rayonnement ultraviolet (UV) de polluants de l’air, principalement les oxydes d’azote, elles deviennent des greffes fonctionnelles et dépolluantes pour l’environnement urbain. Hésitant entre relief géologique et résidu minéral, cette sculpture fonctionnelle capte les émissions polluantes pour les éliminer. Ses reliefs laissent libre cours aux postures comme on appréhenderai un objet minéral ou végétal en pleine nature (rocher, souche d’arbre, bûche de bois, …) pour s’y asseoir.

Béton TX Active.
Moulage 2 coques.

2555 x 1700 x 635 mm.

1/6

M-DUST


Magnetic Dust : collecteur nano-métrique d’ondes électromagnétiques.
Projet – hypothèse.
Etude 2009.

Scénario : nous sommes à l’intérieur d’une habitation. Des ondes électro-magnétiques provenant de l’extérieur de l’habitat pénètrent à l’intérieur avec plus ou moins de résistance selon les textures, (cloisons, filtres d’aération, fenêtres,etc.). A l’intérieur, des objets électroniques propagent des ondes continues nocives à long terme pour le corps humain.

MDust sont des objets constitués de nano-modules capables d’absorber une partie des champs électromagnétiques proliférant dans l’habitat pour réduire leur impact sur le corps humain.

Ces collecteurs d’ondes sont des poussières volatiles décapsulées et lâchées en nombres dans l’air environnant. Ils captent et neutralisent les ondes comme un filtre atmosphérique.

Les nuages MDust prolifèrent et s’auto-génèrent en modules, qui une fois leur densité maximale atteinte se pulvérisent en dégageant de la chaleur.

Fabriqués en laboratoire industriel, ces objets artificiels ont des propriétés physiques inoffensives pour les êtres-vivants.

1/1

RÉCEPTACLE


Le projet Réceptacle est issu d’une recherche collective dont l’objectif principal est d’envisager un artisanat, actualisé par les nouveaux moyens de productions que sont les technologies de conception et de fabrication numérique.
Etude 2008.

L’objectif est de produire des objets reconnus, augmentés d’une possibilité numérique inenvisageable avec les moyens classiques. Les objets produits font références aux objets issus de l’artisanat et des techniques traditionnelles tout en s’augmentant d’une mutation structurelle apportée par les technologies numériques, garantes d’une morphologie actualisée de l’objet.
Ces objets ne sont pas purement mathématiques ou algorithmiques, ils s’appuient sur des procédés de construction classique, (tour, maillage,…), introduits dans les logiciels de modélisation 3D, ces outils nous permettent d’établir des correspondances entre procédés classiques et procédés numériques.
Une évolution morphologique et constructive due à l’utilisation des technologies numériques, qui résonnent avec les caractéristiques perçues, vécues et ancrées dans l’imaginaire collectif, d’objets issus des métiers traditionnels de l’artisanat, par leur forme, leur mode de fabrication, leur savoir-faire.
Il s’agit d’augmenter les possibilités d’un processus artisanal de fabrication grâce aux outils numériques tout en conservant la trace et l’origine de ce processus.
Par exemple, la technique du tour nous amène à concevoir des objets de révolution proche du pot en terre tourné, néanmoins augmentés d’une évolution formelle impossible au tour traditionnel.

Modélisation 3D.
Impression 3D.

275 x 275 mm.

1/3

MUSCLE


Projet Muscle. Assise urbaine.
Edition TF urban.
Partenariat : Pro-Materia / Human Cities / www.humancities.eu
Biennale Internationale Design St-Etienne 2008.
Etoile de l’Observeur du Design 10, 2009.
Commercialisation : www.tolerie-forezienne.com

Comme la structure fibreuse d’un muscle, les lames de métal travaillent en compression et en tension pour maintenir la rigidité de la plateforme.
Pour la détente urbaine, l’assise suggère de s’asseoir ou de s’étendre, seul ou à plusieurs, et de caler son corps sur les reliefs de la surface.

Tôle d’acier 8 mm.
Découpe numérique des lames.
Montage mécanique et soudure.
Traitement et peinture sans solvant, ni plomb, ni TGIC.

4000 x 785 x 540 mm / poids 450 kg.

1/4

INTERFÉRENCES


Projet Interférences. Assise urbaine.
Edition TF urban.
Partenariat : Pro-Materia / Human Cities / www.humancities.eu
Lauréat du concours international Parckdesign 2007.
Première implantation : Les Jardins du Fleuriste, Bruxelles.
Biennale Internationale Design St-Etienne 2008.
Commercialisation : www.tolerie-forezienne.com

Une expression urbaine et organique, à l’image d’un espace public en mouvement, cette proposition d’assise urbaine oscille entre ordre et désordre, balance génératrice de créativité, de convivialité et de rencontre.

Acier.
Découpe laser, pliage et soudure.
Electro-zinguage et peinture époxy.

1480 x 600 x 400 mm.

1/10

Y


Mobilier évolutif pour parcs et jardins « Y ».
Aides à projet VIA. www.via.fr
Réalisation : Prototype concept. www.prototypeconcept.fr
Partenaire matériau : RETItech. www.retiwood.com
Salon du Meuble de Paris 2006.
Salon du Meuble de Milan 2006.
Salon d’art contemporain de Montrouge 2007.

« Y » est un projet de mobilier d’extérieur non-standard constitué d’une succession de tranches de bois verticales. Celles-ci sont reliées entre elles par des pièces d’assemblage réglables qui permettent une multiplicité de configurations. Les qualités du bois rétifié garantissent la résistance du meuble aux conditions extérieures. « Y » tire son nom de la forme géométrique de son module de base. Il peut être défini comme motif fonctionnel.

Bois rétifié.
Fraisage numérique.
Montage mécanique.

Prototype : L =3,6 m / empattement variable jusqu’à 125 cm.

1/4

RECODE


“Recode” : étude prospective pour ASF, (Autoroutes du Sud de la France).
Recherche menée sur les enjeux de la mobilité autoroutière, selon une méthodologie propre au design : développement d’une analyse théorique du système autoroutier et amorce de pistes pour une nouvelle programmation d’objets autoroutiers.
Etude 2006.

Aujourd’hui, l’usager de l’autoroute navigue dans un contexte où la mobilité physique s’augmente d’une mobilité virtuelle et s’oriente vers l’utilisation d’objets de relations, d’objets de transmission des mouvements physiques et virtuels, culturels et naturels, dans un contexte d’inter-modalité des systèmes.
Par exemple, l’utilisation simultanée ou séquencée d’objets de communication (voiture, radio, ordinateur de bord, smartphone,…) réinterroge le fonctionnement du service autoroutier et la porosité de son territoire. De nouvelles imbrications, hybridations sont à l’œuvre.

En observant le processus machinique et organique de l’univers autoroutier, les pistes de design avancées actualisent et régénèrent les relations entre l’autoroute, l’utilisateur, et l’environnement naturel.
Cas d’étude : mutation d’une barrière de péage en « interface » potentiellement duplicable et déployable en de nouveaux points du réseaux pour le fluidifier et augmenter sa porosité.

Livre blanc :
Format A4.
85 pages.
Rédaction et illustrations.

1/1

MACRO-GÉLULE


Concours Mr Propre en collaboration avec Franck Fontana. Premier prix 2001.
La marque Mr Propre lance un concours de design ayant pour thème la création d’un “kit ménager pour le 3ème millénaire”.

L‘idée : une macro-gélule Mr Propre. De même que les médicaments soignent les maux du corps, Mr. Propre soigne les bobos de la maison.
Pour une utilisation domestique ou extra-domestique, ce kit fournit les éléments nécessaires pour un ménage occasionnel.

Klucel, (plastique hydro-soluble).
Dose de détergent.
Eponge liophilisée.

h = 80 mm.
D = 40 mm.

1/3

BANC 510


Banc 510 : pièce unique.
Version de la chaise Mullca 510, (Lafa mobilier, Aurillac).
Salon du Meuble de Paris 2001.

Réécriture d’un modèle ordinaire de chaise, la chaise Mullca 510, un basic des équipements collectifs. Une nouvelle interprétation de cet objet de série : la forme est étirée, la largeur d’assise, destinée initialement à un usage individuel, est augmentée, devenant une assise partagée pour deux personnes.

Acier.
Peinture époxy noire.

L = 80 cm.

1/4

flash

09/2024

Projet Podium.
Exposition « Bois Français & Design ».
Paris Design Week.
Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
24 rue Pavée 75004 Paris.
Exposition du 05 au 22 septembre 2024.